« Quand on n’aime pas être mise en case, on prend une plume pour s’envoler ». C’est ma devise.

Native du sud toulousain, après avoir fait des études de lettres, je suis devenue professeur de français et de plaisir de lire et d'écrire.

Depuis que je suis toute petite, j’imagine des histoires à partir des aspérités d’un mur crépis, d’un mouton sous le lit ou d’éléments encore plus incongrus ou insignifiants qui ne parlent généralement à personne. Il fallait bien un jour que l’imagination prenne le dessus…

« Je lis, tu, lis, il lit, nous lisons, vous lisez, elles lisent… » C’est bien la conjugaison, c’est passionnant de lire et de faire lire les autres, d’expliquer les grands auteurs. Oui mais voilà, quand on fait lire et écrire les autres, quand écrit-on soi-même ? La réponse est simple : tout le temps, par tous les temps et partout. Chez moi des papiers griffonnés traînent dans tous les coins de la maison, dans les tiroirs des meubles, on en trouve aussi dans ma voiture, dans mes nombreux sacs, dans mes poches…et il n’est pas rare qu’ils passent en machine ! Tout est support, même le ticket des courses, aussi minuscule soit-il. Et comme mon inspiration me vient de façon parfaitement anarchique, on peut me retrouver en train d’écrire n’importe où et à toute heure. je définis cela comme une « bouffée », un débordement proche du tsunami. On ne peut rien faire quand les idées débordent de votre tête et s’échappe par votre main, d’où l’urgence de trouver un support pour ne rien perdre du premier jet auquel je tiens par-dessus tout. Les histoires m’arrivent en bloc et je n’ai pas de répit tant qu’elles ne sont pas terminées.

Sans avoir de genre de prédilection, mon tempérament impatient m’a poussée naturellement plus facilement vers la nouvelle qui apporte selon moi une satisfaction plus immédiate. Mais je ne renonce pas pour autant à finir un roman policier commencé il y a maintenant 13 ans ! Ce serait mon Graal. Surtout qu’il ne me reste que quelques pages à écrire. Et surtout je n’aime pas les romans policiers en général. Un comble ! Encore un défi que m’a lancé mon subconscient !

Avant d’écrire mon premier livre, j'ai rédigé des articles pour la presse locale dans mes jeunes années puis des chroniques pour un magazine féminin en ligne. Mon premier recueil de nouvelles est sorti de mes cartons par la force de l’amitié qui croit en vous et vous incite à partager vos histoires avec le plus grand nombre. Divertir les gens, les embarquer dans une relation dans laquelle chaque texte devient le leur et se réécrit dès qu’un lecteur investit une histoire qui vous échappe joyeusement, c’est fabuleux ! C’est ainsi qu’est né : La vie des choses et les choses de la vie, publié chez Edilivre.

Surprendre et être surprise, c’est tellement jouissif. Quand on ne se connaît pas encore soi-même, se découvrir grâce à l’autre est toujours un étonnement grisant. Je suis une grande curieuse.

Si j’avais à me présenter, je dirais sûrement pour éveiller l’attention et

mettre en avant mon côté touche à tout : j’élève des pâquerettes et maintenant je fais pousser des bigorneaux, mais créer des bigorettes, ça me tente bien aussi… »

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